Faites passer le mot

Josie, réveille-toi, on  part

En bateau, prépare

Un pique-nique assez résistant car

Xavier est avec nous et il mange beaucoup

Ou alors on s’arrêtera chez

Le traiteur où il

Y a de bons petits plats et

Même des desserts délicieux

Pour le bateau, n’oublie pas ton chapeau

Il peut faire très chaud

Quand le soleil tape et envoie ses

U-V, allez

En route !

Un ange gardien ! Voilà le rêve ! Un ange gardien invisible, qui a tous les pouvoirs, qui peut aller au secours de toutes les personnes et les animaux qui espèrent de l'aide pour résoudre leurs problèmes, leur inconfort, leurs difficultés dans la vie. Ce serait merveilleux de leur apporter un ouf (!) de soulagement dans les petis commes les gros aléas de leur parcours.

Joséphine ange gardien.

Bye bye les oiseaux, hirondelles et rouges-gorges, ils virevoltent et vont chercher ailleurs parmi les quatre saisons, celles pleine de couleurs et qui annoncent la rentrée, marron, jaune, le violet des vendanges, préparant les frissons de l'hiver, oui, bye, bye la chaleur du soleil des vacances.

Bientôt Noël ! Toute la famille, à l'unisson pour les préparatifs s'active à rechercher des cadeaux en harmonie avec les voeux de chacun. En accord avec Rémy, Dominique et Blanche se concertent et optent pour un magazine de musique qu'Octave recevra à intervalles réguliers. Quant à Mimi, qui aime le silence, pas question d'offrir à ses enfants, même majeurs, une batterie bruyante. Ce sera donc, après pause et soupir, la clé d'une jolie valise pour l'un et d'une gamme de tissus pour patchwork.

Dans le brouillard, s'en vont deux silhouettes grises. L'enfant serre sa main au creux de celle de son grand-père et tous deux cheminent lentement sur le chemin de l'école. Ils ne parlent pas. Trop occupés à éviter les pierres tombées de la montagne et des glaciers alpins. Le brouillard les oblige à la vigilance car ils doivent traverser les prés où les bergers ont laissé leurs troupeaux en liberté. Tout à coup, un chien apparait aux pieds de l'enfant qui, surpris, écarquille les yeux à s'en dilater la pupille... C'est le chien de Gustave qui était depuis deux semaines chez le vétérinaire, il avait un problème de sphincter. L'enfant est heureux de le retrouver. Le grand-père lâche la main de l'enfant et sort de sa poche son téléphone et le remet d'un geste agacé, Internet n'est pas possible près de cette montagne.

Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes de notre enfance où nous étions quatre enfants entourés de parents aimants.

Quelles journées ensoleillées avons-nous occupées à construire des univers de joies et de rires fous suivis d’improbables résultats. Te souviens-tu des surprises infligées aux parents lorsque nous inventions mille et une histoires nous transportant dans des contrées imaginaires, bousculant l’ordre établi ? C’était  il y a 80 ans ! Tu vois, je n’ai pas oublié et je voudrais tant que tu te souviennes que tu es toujours mon petit frère…

L’Amérique ! L’Amérique ! Je vais la voir ! Air connu !

L’avion décolle… Ca y est, on est partis ; Il y a trois mois que je piaffe d’impatience en imaginant ce grand voyage à la découverte de la Californie, encore quelques heures de patience et le rêve se réalisera.

Nous voici à Palm Spring, Bien installés dans une superbe villa, entourée d’autres superbes maisons, piscines, golfs, tout le confort américain au milieu du désert… Même la végétation est extravagante. Ce matin, au petit déjeuner, je me suis régalée d’un pamplemousse et d’abricots cueillis devant ma porte ; quelques petits animaux, non, ce n’étaient pas des rats, mais des petits canards, très heureux de se jeter dans la piscine avec leur mère. Seulement, au bout de quelques minutes de nage, leur mère a voulu les faire remonter au bord de la piscine, et impossible pour eux d’y arriver, alors nous avons trouvé une épuisette et les avons « repêchés » un à un ! Quelle aventure ! J’ai trouvé que Madame Canard était une étourdie qui ne pensait pas aux petites pattes de ses enfants, incapables de les hisser sur le bord.

Un matin, je suis partie, seule, pour faire mon jogging, toute heureuse de cette liberté, si loin de ma maison lyonnaise. A la fois tranquille, mais un peu inquiète de vivre toute cette nouveauté, j’empruntais le chemin qui devait mener à la mer lorsque, patatras, je bute sur un petit muret et tombe ! Aie, aie, aie, mon genou, toujours le même, ne répond plus que par une douleur et je pousse un cri digne d’un félin (je pense avec nostalgie au chat de ma voisine, Monsieur Chat). Désespérée, je suis !! Comment revenir au numéro 1260 Cap Cod Street ? Je ne peux pas marcher… Et voilà la pluie, que faire ? Je rajoute quelques larmes à cette eau qui tombe du ciel et j’entends un bruit de moteur qui s’amplifie. C’est une belle Maserati bleue qui arrive à ma hauteur et le chauffeur, apercevant mon embarras et désespoir, stoppe sa voiture et je crois voir mon neveu américain, même allure sportive et sans doute même façon désinvolte de voir la vie. Après quelques échanges de paroles à propos de ma difficulté à me tenir debout, il m’invite à monter dans son véhicule et nous voilà partis. Il me raconte un peu de sa vie, il a 27 ans, vit chez ses parents et ne travaille pas ; sans doute à cause de la fortune de sa famille car ici, on ne sait pas comment dépenser encore plus de dollars… Il est sympa et dit s’intéresser aux animaux extraordinaires et finalement je lui trouve une certaine ressemblance avec une bestiole aux yeux ronds qui vit dans la pampa…

Arrivés à 1260 Cap Cod Street, oui c’est bien là que je suis logée, je l’invite à entrer à la maison et ma famille arrive et le remercie. On se promet de se revoir car il s’offre à nous faire visiter la montagne en face ou connaitre le zoo, très proche.

Si seulement j’avais pu me douter de ce qui m’attendait ! Ma famille étant occupée ailleurs, 2 jours après cette rencontre, seule, je pars avec lui dans sa Maserati et comme je ne pouvais pas encore trop marcher, il me propose de m’emmener dans sa famille, ce que j’accepte, et je n’aurais pas dû !

Nous arrivons devant une petite maison, il ouvre la porte et là, je suis stupéfaite : des dizaines d’animaux de toutes races, de tous calibres, des petits, des gros, qui aboient, crient, grincent et des oiseaux qui volent au-dessus de ma tête et alors, mon « hôte » me dit : « Il faudrait absolument tous les embrasser sinon ils vous feront votre fête et ne vous laisseront pas ressortir de la maison »…

Alors avec courage, je tends la main vers un ouistiti plus sympa que les autres et voilà qu’il se précipite sur moi pour me prendre par le cou, s’accroche à mon bras, crie, piaffe, gesticule… J’ai une peur bleue et mon hôte rit et semble prendre un plaisir fou en voyant mon désarroi.

Deux heures a duré mon supplice, simplement arrêté par un énorme hurlement de mon hôte, ce qui a calmé tous les animaux.

Je n’ai jamais été aussi émerveillée que ce jour où j’ai découvert ma première arrière-petite-fille dormant dans ce petit lit tout blanc,

Et j’ai rêvé, rêvé,

Elle était arrivée dans ce monde soit disant de brutes et hostiles et là, elle reposait, calme, heureuse, confiante, détendue et encore j’ai rêvé, que toute sa vile sera pareille à ce matin-là. Elle serait gentille, qualité primordiale à mon avis, douce, avec un avenir heureux, sans bruit…  Et mon rêve se réalise –je me souviens très bien de ce moment de découvert d’un petit être prometteur  et je ne suis pas déçue.

Bon, je vais au mariage de mon amie, à Paris. J’ai vingt ans, j’adore voyager, mais cette fois, je pars avec Alice. Je ne veux pas la faire attendre c’est elle qui conduit, j’espère pas trop vite car je n’aime pas la vitesse. On aura du chemin à faire en arrivant à Paris. J’aurais dû garder mes vieilles chaussures pour cette occasion. Nous allons arriver, le voyage a été fatigant, je n’aurais pas dû y aller en voiture. Enfin, les mariés seront contents de nous voir, j’espère qu’ils auront des enfants. Je sais que moi, je serais malheureuse si je n’en avais pas.  

Le sol ! Important pour les personnes âgées. Un petit trou ou une petite aspérité et hop ! Par terre la mamy ! Mais pour les enfants, un trou qui se transforme en flaque d’eau, et paf, on éclabousse le copain, c’est drôle ! Et un petit monticule, celui qui fait tomber la grand-mère, c’est une montagne à gravir pour le skate ! Moralité : tout est bon dans le « sol », on ne touche à rien !

Non, mais, Père Noël, tu penses qu'on va te croire ?  Tout ce que tu essayes de nous faire comprendre, à nous, tes enfants de toujours, nous qui t'avons accueilli chez nous, par la porte ou par la cheminée, c'est que tu ne viendrais plus. Et hop, avec Hop, tu te jetterais aux Seychelles, ou ailleurs.

Non, non, ce n'est encore qu'une histoire pour nous faire avaler ton ras le bol de la routine qui dure depuis des centaines d'années. Tu ne dois pas te plaindre, d'abord, tu ne travailles qu'un soir sur 365 et puis partout on t'offre un café pour te réchauffer, un chocolat pour ta gourmandise, etc...

Alors, on t'attend.  Un traineau, ça se trouve sur internet, ton copain te prêtera ses rennes et la Mère Noël peut te laver ta houppelande.

Tu sais, c'est si beau, cette attente de ta visite, et puis les sales mioches sont tellement merveilleux de sagesse et de reconnaissance que, oui, il faut te secouer un peu, tu as juste ces derniers jours pour faire tes courses !

Ni une, ni deux, abracadabra, tu gicles de la voiture, tu arrives au presbytère et paf, un escalier biscornu, tu tombes, pas de chance, déjà ce matin, tu n'avais pas la pêche et pas possible de passer une journée sans  anicroche.

Ce petit mot que j'ai envie de t'envoyer après avoir reçu ton cadeau de Noël.

D'abord, j'ai dû wagonner un attirail d'outils pour enfin ouvrir la boite contenant tous ces DVD et même, j'ai hurlé de douleur en me pinçant deux doigts avec les tenailles. Et alors, surprise ! Je ne sais pas quand je vais écouter ces DVD, mais je crois que tu as pensé à occuper mes journées en dansant le rock, yodlant un air de ce Derrick qui m'est inconnu. Merci quand même, c'était Noël mais j'aurais préféré un bon livre et je vais recycler ces DVD en papillotes pour les offrir à mes petits enfants !

Quelle joie ! Cette vie sauvage me procure de saines idées de voyages. Mais quel âne, je suis ! Nier le fait de ne pas pouvoir marcher longtemps, mon esprit de conquête erra jusqu'au dan du jeu. Aie, j'ai oublié de prendre mon médicament pour l'urée, mais je n'ai pas peur, je suis à l'aise pour ces médicaments. Je ne suis pas grande mais pas naine quand même et tout ira bien surtout si avant, je mange une belle darne de poisson !