Faites passer le mot

Lunette : Moi je suis « Lunette » et sais-tu quel est mon service et ma vocation ?

Gros Yeux : Et bien moi je suis « gros yeux ». Que connais-tu de moi ?

Lunette : Je ne te connais pas encore mais mon amie « Petits  Yeux » me parle souvent de toi.

Gros Yeux :  Bizarre, bizarre, que raconte-t-elle cette chipie ?

Lunette : Elle me dit que tu aurais bien besoin de moi, qu’il faut qu’elle te parle pour te raconter tout le bien que je peux te donner.

Gros Yeux :  Je n’ai besoin de rien ! Na !

Lunette : De rien ! Ton amie me dit que lors de vos promenades au Parc tu veux toujours lui prendre le bras quand la nuit est tombée et que, au cinéma tu veux t’asseoir aux premiers rangs pour bien voir l’image !

Gros Yeux : C’est bien vrai. Je ne comprends pas comment elle remarque des petits  détails sur les vitraux quand nous visitons une église ou un château et comment elle peut lire le sous titrage des films en anglais  dont nous affolons. Dis-moi quel conseil tu peux me donner pour que nous nous comprenions mieux ?

Lunette : Je travaille avec un docteur qui soigne particulièrement ce problème. Il s’appelle Monsieur Ophtalmologue et il peut de recevoir bien vite si je lui parle de toi !

En 2019 j’ai rendez-vous avec cet homme au regard si doux croisé  chez tante Adèle un soir d’été. Il se tenait près de l’armoire une ardoise à la main. Je me souviens du bourdonnement de l’abeille tournoyant dans un rayon de lumière éclairant le panier d’artichauts déposé par mon oncle Gustave au retour du jardin. Septembre nous enveloppait de sa douceur voilée. Dans la solitude de cet espace il s’est approché et m’a tendu cette ardoise où une écriture ferme et pointue indiquait: « 2019 la voie est ouverte pour nous aimer…!

Dominique

Dominique est amnésique. Elle a tout oublié de son passé.  La seule chose dont elle se souvienne c’est sa passion pour la musique classique.

Mijo

Mijo, elle a le tango et le flamenco dans la peau, Elle charme son entourage qui la surnomme Julio.

Céline

Céline est une enfant adulte à la voix câline et à la grâce féline. Elle a une sensibilité féminine et masculine.

Si Guignol était Gnafron

Si les lions étaient malades

Si Blandine n’avait souri

Si la guillotine n’avait sévit

Si l’Italie n’avait séduit

Si la soierie n’avait enrichi

Si le Rhône n’enlaçait pas la Saône

Si la chimie n’avait jailli

Si la gastronomie n’avait réjoui

Si le beaujolais n’avait pas coulé

Si les lyonnais ne connaissaient pas leurs trois fleuves

A Lyon la roseraie n’aurait jamais fleuri !